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CHRONIQUES ET RESSOURCES





Savoir être... Courageux 7/7


Chronique 7/7    Voir 1/7   2/7   3/7   4/7   5/7   6/7

Par Roméo Malenfant, Ph.D.


Comme je l’ai mentionné dans ma première chronique en janvier 2011 sur le sujet, la personne ne se limite pas uniquement aux deux dimensions que sont le « savoir » et le « savoir-faire ». Le « savoir-être » vient compléter la dynamique humaine. C’est cependant une dimension immatérielle, touchant les relations humaines dans ce qu’elles ont de plus fluide, mais également de très stimulant.

Nous voici arrivés au terme de cette série d’éditoriaux portant sur ce que nous considérons comme des valeurs fondamentales chez tout être humain. Nous avons vu que l’honnêteté est incompatible avec la manipulation, que le respect s’oppose à la restriction, que la responsabilité n’équivaut pas à un fardeau, que la justice déteste le déséquilibre, que la loyauté réprouve la trahison et que la compassion exècre l’indifférence. Pour aborder notre dernière valeur, nous dirons que le courage ignore la froideur et va l’encontre de la peur de s’engager.

Saviez-vous que le mot « courage » est un dérivé ancien du mot « cœur » ? Quand on parlait de courage alors, on parlait de « disposition du cœur ». Aujourd’hui, on pense davantage en termes de « force de caractère », de « fermeté que l’on a devant le danger, la souffrance ou dans toute situation difficile à affronter ». (Voir « Le Petit Larousse illustré »).

En fait, savoir être courageux, c’est un peu tout cela. Quand on est courageux, le cœur a un sursaut d’adrénaline, on oublie sa timidité, ses craintes et on fait appel à toute sa vigueur, à toute son énergie pour faire face à la musique.   

Savoir être courageux, c’est faire preuve d’audace, de hardiesse, de générosité et de bravoure. C’est avoir du cran et de la vaillance. On peut être courageux devant l’adversité, un danger, une épreuve, une crise, un péril, une menace. Le courage amène à prendre des risques, à braver, à affronter. Mais le courage s’exprime aussi à travers les opinions que nous émettons, les valeurs que nous véhiculons, notre propre façon d’être que nous affichons devant tous. Il faut du courage pour « porter » ce que nous sommes et ce, malgré les attentes ou les besoins des autres.

Parfois, nous devons aussi faire appel à notre courage pour poser un geste qui nous semble particulièrement difficile. Par exemple, lorsqu’il s’agit de rompre une relation professionnelle ou personnelle devenue malsaine pour nous, mais à laquelle nous sommes très attachés, nous devons « prendre notre courage à deux mains », savoir être courageux avec un peu d’impudence, voire avec insensibilité. Savoir être courageux nous demande à l’occasion de nous marcher quelque peu sur le cœur pour nous sortir d’une situation malheureuse.

Savoir être courageux dans une circonstance particulière nous fait toujours gravir une marche supplémentaire dans notre ascension personnelle vers l’accomplissement de notre être au cours de notre vie. Cela pose un jalon additionnel au niveau de notre force intérieure et de notre capacité à surmonter ou dépasser un contexte que nous n’aimons pas ou qui ne nous convient plus.

Savoir être courageux, c’est permettre à l’âme, au cœur et au corps de s’unifier pour atteindre l’ultime bienfait du mieux-être personnel.

Pour en savoir davantage, nous vous invitons à communiquer avec nous ou vous référez au Guide no. 7 : Valeurs et éthique de Roméo Malenfant, Ph.D, publié aux Éditions D.P.R.M.

Pour commander ce guide, visitez la Boutique en ligne.

 

Publication mai 2013