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CHRONIQUES ET RESSOURCES





Savoir être... responsable 3/7

 

Chronique 3/7     Voir 1/7     2/7

 

 

Par Roméo Malenfant, Ph.D.

 

Voici la troisième chronique d’une série de sept qui s’échelonnera sur un an et demi, à raison d’une chronique tous les trois mois.

Comme je l’ai mentionné dans ma chronique de janvier dernier, la personne ne se limite pas uniquement aux deux dimensions que sont le « savoir » et le « savoir‐faire ». Le « savoir être » vient compléter la dynamique humaine. C’est cependant une dimension immatérielle, touchant les relations humaines dans ce qu’elles ont de plus fluide, mais également de très stimulant.

Le mot « responsable » vient d’un mot latin signifiant « répondre », au sens de « qui doit répondre de ses actes ».

Nous avons déjà vu que l’honnêteté ne se mélangeait pas avec la manipulation et que la notion de respect ne supportait pas la restriction. La responsabilité, pour sa part, abhorre l’effet de pesanteur. Car si le fait d’être responsable implique de répondre de ses actes, il n’oblige pas du même coup à porter un poids … ou à faire porter un poids. Être responsable de ses actes est une façon d’être, pas un métier !

Lorsque nous savons comment être responsable, il n’y a pas de fuite possible : il n’est pas question de nous masquer la vérité, de fuir « nos responsabilités », de nous abriter derrière d’interminables excuses ou explications, de même qu’il est inutile de ployer sous un lourd fardeau de culpabilité ou même pire, de rejeter la faute sur le dos des autres du style « J’ai peut‐être commis une erreur mais … ». Lorsque nous nous déchargeons ainsi sur les autres, nous redevenons des petits garçons ou des petites filles qui disent à la maman : « Je n’ai pas réussi mon examen mais c’est parce qu’on m’a posé la seule question que je n’avais pas étudiée ! ».

Savoir être responsable implique d’avoir atteint une certaine maturité, de posséder l’honnêteté intellectuelle suffisante pour admettre notre degré de négligence, voire d’incompétence. Posséder un minimum d’humilité ne nuit pas à la chose non plus …

Lorsque, dans une situation donnée, nous sommes capables d’admettre en nous‐mêmes et pour nous‐mêmes l’offense, l’erreur, le méfait ou l’inconduite, et que nous avons la souplesse de nous pardonner, il nous est beaucoup plus facile de reconnaître et d’admettre tout cela devant les autres. Notre attitude première détermine souvent celle des autres à notre égard dans de telles circonstances.

Personne n’échappe au devoir qui consiste à répondre à des actes que nous posons, que ceux-ci soient bénéfiques, intentionnels ou non, ou carrément catastrophiques. Pourquoi ? Parce que chaque maillon de la longue chaîne humaine est si intimement relié à celui qui le précède ou qui le suit que la moindre secousse entraîne une modification dans sa structure. Si nous ne croyons pas cela et si nous ne participons pas à une certaine forme d’équilibre universel, c’est que nous vivons sur une autre planète … Être responsable, c’est admettre que nous faisons partie d’un système beaucoup plus grand que nous !

Pour en savoir davantage, nous vous invitons à communiquer avec nous ou vous référer au Guide no. 7 : Valeurs et éthique de Roméo Malenfant, Ph.D, publié aux Éditions D.P.R.M. Pour commander ce guide, visitez la Boutique en ligne.

 

Publication septembre 2011